Avec un peu de retard, certes, mais me voilà enfin à Santiago (enfin, non, je n'y suis plus, mais je me mets à jour !) Au programme : 14 h de vol en A340-600, dont environ 10 h de nuit (à 10 000 m : ciel de dingue, je comprends l'intérêt de mettre Hubble en orbite !) et le reste au matin au dessus de l'Amazonie et des Andes.
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Au-dessus de l'Espagne |
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L'Amazonie. Et probablement pas l'Amazone !
(en fait probablement le Rio Bermejo, affluent du Rio Paraña) |
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Dédicace Andreotti |
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Les Andes |
A Santiago, le taxi de l'ESO m'emmène à la Guesthouse. Pour citer mes camarades "j'ai pris une grande claque de chaleur", et la Guesthouse, c'est "uchronie coloniale FTW". Je n'ai pas pris de photos, désolé, mais en gros c'est une grande villa coloniale autour d'un super patio, une fontaine, une piscine, des fleurs, des palmiers, un salon et une salle à manger magnifiques, des chambres confortables, une cuisine délicieuse... Mais on a un peu de mal à en profiter sans culpabiliser de voir tous les Chiliens qui s'affairent autour de nous. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne paye pas un rond !
Le soir-même, je suis invité à dîner chez mon maître de stage. D'autres amis sont là, au final beaucoup de gens, beaucoup d'enfants, une soirée très sympa, arrosée au pizco et au vin chilien, et pendant laquelle la tablée a parlé planétésimaux, vélo, énergie noire et éducation sexuelle (et Rue89 au passage...). Après ça, Jean-Philippe craignait que je puisse plus le prendre au sérieux pendant ces six mois !
On a quand même parlé boulot : mon travail s'annonce conséquent, de quoi faire quatre publis paraît-il et une première semaine qui risque d'être intense. Mais le plus dur dans tout ça : la première tâche à laquelle il va s'attacher avec moi, c'est de m'apprendre le tutoiement ! C'est pas gagné...
Le lendemain, je suis abandonné à mon triste sort (c'est mon choix, Valparaiso se sera pour plus tard), j'en profite pour marcher un peu sous un soleil de plomb dans le quartier et faire des emplettes. Je suis content, je sais maintenant dire un bureau de change en espagnol ! J'explorerai plus Santiago en revenant de Paranal - notamment quand je me serai procuré une carte et un vélo !