Depuis le temps qu'on m'en parlait, j'ai enfin eu l'occasion d'aller visiter Valparaiso ! Avec un petit groupe de jeunes ESOistes, nous nous sommes retrouvés ce dimanche matin pour aller passer la journée dans la ville à voir au Chili.
Après un départ en retard et deux heures de trajet (qui je crois étaient plutôt sympa vu les paysages traversés, mais j'ai dormi), nous voici donc parés pour explorer les quartiers pittoresques. Nous commençons par nous rendre à la Casa Sebastiana, demeure du poète chilien Pablo Neruda. Jardin magnifique, intérieurs incroyables et amusants, et photographies interdites. On profite également de la vue depuis les baies vitrées de la maison, sur une des hauteurs de la ville, et offrant donc une vue imprenable.
Nous continuons par une promenade à travers la ville qui doit nous mener au port puis à l'un des derniers funiculaires en fonctionnement : seuls trois tournent encore, sur 15 existants. En route nous déjeunons dans une guinguette colombienne, où la fumée des grillades nous pourrit autant la gorge que les vêtements. La ville est l'exact opposé de Vitacura : au lieu de l'environnement (très) aisé et aseptisé que je côtoie au quotidien, s'étend autour de nous une ville incroyable diverse, nettement plus pauvre, et beaucoup plus spontanée. La "ville peinte" présente une diversité architecturale passionnante (buildings modernes, palais classiques, maisons traditionnelles), le tout égayé par les couleurs vives des murs et les innombrables tags, qui relèvent nettement plus de la fresque de maîtres peintres que du vandalisme ! Le mobilier urbain aux formes variées est lui ça et là incrusté de mosaïques bariolées, qui ne sont pas sans me rappeler les œuvres de Gaudi comme le Parque Guell.
Ulm ! Ulm ! Ulm ! Ulm ! |
Je vous palacio et je rentre à ma maison ! |
Une fois arrivés au funiculaire, nous découvrons une structure en ferraille et bois branlante, qui fait un peu peur question H&S. Rien de surprenant que les autres soient arrêtés s'ils sont en moins bon état ! Cet engin digne d'une fête foraine de film d'auteur nous emporte au sommet d'une colline juste à temps pour profiter des couleurs du soir sur la ville.
La lumière déclinant, la visite commence à perdre un peu son sens, et se pose aussi éventuellement la question de la sécurité. Nous retournons donc au bus pour reprendre la route de Santiago, en abandonnant la visite de quelques autres quartiers. Finalement, la journée aura été trop courte !
Une fois rentrés, nous terminons le week-end par un resto à Santiago. Ou plutôt, nous terminons le dimanche, parce que le week-end n'est pas fini : vivent les fêtes nationales !
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